Début octobre, Luc Noël croquait une pomme reinette étoilée dans le Jardin de la Vouivre.
Il nous livrera en image, le dimanche 21 février à 13h40 sur la Une, dans l’émission Jardins et Loisirs – RTBF, sa vision bienveillante de notre Paradis terrestre.
« Douce pensée » dans l’émission le Geste du Mois de février peut-être revue sur Canal Zoom ou ici sur FB
Cultiver ses pensées pour prendre soin de soi en douceur
Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. Nous ne pensons point au présent, nous dit Blaise Pascal. Qu’elles soient positives ou vagabondes, nos pensées occupent une grande place dans notre vie intérieure.
Enfant et adolescente, les remarques de mes professeurs dans mes bulletins scolaire étaient toujours à peu près les mêmes : « Virginie est dans son monde, dans ses pensées».
Mes pensées au présent, je les plante dans des pots en terre que je place sur les appuis de fenêtre. Elles m’accompagnent chaque jour de septembre au début de l’été. Ce sont des belles pensées, des pensées horticoles romantiques, des pensées cultivées qui agissent sur notre beauté extérieure.
Les pensées appartiennent à la famille des Violacées qui comprend aussi les violettes. Les pensées, si colorées et de formes variées, que nous retrouvons dans nos jardins naquirent en Angleterre aux environs de 1820. Ce sont des hybrides et améliorations génétiques de la pensée sauvage, la Viola tricolor, une espèce déjà utilisée au Moyen âge pour ses propriétés médicinales.
Ces petites fleurs si simples et pourtant si généreuses ne demandent pas beaucoup d’entretien. C’est ce que j’aime chez elles. Je les plante dans un terreau biologique, de préférence, parce que je les utilise dans ma cuisine au quotidien dans mon laboratoire de vie. Je récolte les fleurs ouvertes et je les sèche sur une assiette à l’air libre, sur le radiateur ou dans un séchoir. En fonction des jours, je les utilise fraîches pour décorer des plats. Une pensée remplie d’amour sur une simple purée et votre assiette gagne trois étoiles.
J’utilise volontiers les petites pensées cultivées à la place de la pensée sauvage plus difficile à trouver. La pensée sauvage est une plante qui agit en douceur pour nous offrir une jolie peau. Les composés de la partie aérienne de la plante, c’est à dire les fleurs et les feuilles, agissent sur différents organes du corps pour traiter les maladies de la peau comme l’acné, l’eczéma ou le psoriasis. On peut l’utiliser en tisane, en vinaigre ou en huile infusée.
Pas besoin d‘être souffrant pour accueillir la pensée dans son jardin. Les pensées qu’elles soient horticoles ou mentales participent, au présent, à prendre soin de soi en douceur. Les bonnes pensées sont indispensables à notre bien être.
En 2010, , au pied du Mont Saint Aubert à côté de Tournai, j’ai dessiné le premier jardin d’une chambre d’hôtes créée par un couple dynamique et adorable: Bernard et Risa Bayard. La famille s’est agrandie de deux superbes enfants et la chambre d’hôtes se transforme aujourd’hui en hôtel restaurant. Je suis fière de continuer l’aventure créatrice et de travailler ce paysage du tournaisis avec ces magnifiques entrepreneurs. #gratitude#fermedelgueule
Un tout grand merci à Julie Mouvet, journaliste au journal l’Avenir Brabant Wallon, pour ce magnifique article sur les femmes entrepreneures et créatrices et sur mon travail Racine Nomade!
Fil rouge: Simples et fleurs sauvages. Les fleurs sauvages sont indicatrices de l’harmonie ou du déséquilibre du lieu. Elles ont de nombreuses vertus médicinales ou thérapeutiques.
Elles ont pour nom les ” simples” quand on les cultive; ce sont des sauvages dociles. Mais elles poussent le plus souvent où elles le désirent, hors des structures et des cadres préétablis, on les appelle alors les “indésirables ou mauvaises herbes”.
Elles sont simples, efficaces, puissantes et surtout éprises de liberté.
Les remèdes à nos maux quotidiens sont souvent à la portée de notre main pour qui accepte de poser un regard différent sur son environnement.
Il suffit parfois de s’enraciner un instant là ou l’on se trouve, d’ouvrir les yeux, et d’écouter.